lundi 12 mai 2014

Life, de Keiko Suenobu

Auteure : Keiko Suenobu
Illustratrice : Keiko Suenobu
Traducteur : Olivier Sart
Genres : Manga, Shôjo
Éditeur : Kurokawa


Synopsis : 

Ayumu est une collégienne aux résultats scolaires médiocres. Heureusement sa meilleure amie, la brillante Shii, est toujours là pour l'aider et la soutenir. Elles se promettent d'aller toutes les deux dans un lycée prestigieux et étudient ensemble pour passer l'examen d'entrée. Mais quand Ayumu est reçue et que Shii échoue, leur belle amitié vole en éclat. Ayumu qui se sent coupable de cette rupture va commencer à s'automutiler, pensant ainsi expier ses fautes. Si les choses s'améliorent peu à peu dans son nouveau lycée, elle va vite découvrir que l'apparence de ses camarades de classe ne reflète en rien leur vraie personnalité…

Mon avis :

Tome 1, 192 pages : Ne vous laissez pas abuser par ce titre et cette couverture laissant croire qu'il s'agit d'une petite histoire mignonne... Life est en réalité une histoire bien plus sombre qu'il n'y paraît.
Ayumu n'a pas de très bons résultats, et elle veut intégrer un lycée prestigieux avec Shii, sa meilleure amie, bonne élève. Cette dernière va l'aider à réviser l'examen d'entrée, mais seule Ayumu sera reçue. Leur amitié se brise, et Ayumu le vit très mal, elle va plonger petit à petit dans une spirale auto-destructrice en pratiquant l'auto-mutilation...

Ce premier tome met en place une saga qui abordera le harcèlement scolaire (ou le ijimé, au Japon) dans lequel Ayumu va se retrouver enfermer petit à petit. C'est un thème qui m'intéresse particulièrement, et, bien que n'étant pas lectrice de mangas, je me suis laissée tenter par cette histoire. Pas d'histoire d'amour à l'eau de rose ici, mais la dure réalité de la vie, le passage difficile de l'adolescence, le harcèlement moral.


Tome 2, 192 pages : Les choses se gâtent pour Ayumu qui a promis à sa nouvelle amie, Manami, de l'aider suite à sa rupture avec Katsumi, son petit ami. Ayumu va aller voir ce dernier pour essayer de lui parler, et va se retrouver emmenée bien plus loin que ce qu'elle pensait...

Bien que certaines choses qui lui arrivent me semblent assez incroyables, pour le reste, on est dans le vrai. Le mal-être que ressent Ayumu depuis sa dispute avec Shii intensifie dans ce deuxième tome, avec ce qui va lui arriver.

Keiko Suenobu a su parfaitement retranscrire le mal-être d'un adolescent confronté au harcèlement, et la méchanceté vicelarde des autres. Ce second tome est encore plus noir que le premier.




Tome 3, 192 pages : L'ambiance dans la classe de Ayumu se dégrade, celle-ci est de plus en plus régulièrement moquée et pointée du doigt. 

Lorsque ses camarades décident de mener la vie dure à Miki, une ravissante jeune fille que les autres n'apprécient guère, Ayumu est face à un dilemme : elle ne sait pas si elle doit les suivre dans cette spirale infernale, ou au contraire prendre son courage à deux mains et élever la voix pour défendre Miki.

Cette fois encore, Ayumu va subir la pression du groupe, et vivre de pénibles moments. Le personnage ne sait pas bien dans quels choix faire, et je m'y suis attachée petit à petit.





Tome 4, 192 pages : Dans ce quatrième tome, le harcèlement que subit Ayumu prend de l'ampleur. Ces "camarades" de classe lui font des crasses et l'humilient à tout va, ce qui m'a fait éprouver de la peine pour la jeune fille, qui vit cette situation très mal.

J'ai un peu de mal parfois avec Ayumu, je trouve qui lui arrive trop de choses et certaines manquent de crédibilité, et elle passe trop de temps à pleurer (même si c'est légitime !). C'est quand même un personnage qui vit des moments difficiles, et j'ai vraiment de la compassion pour elle. Le harcèlement subit est assez réaliste (mais l'histoire avec Katsumi ne l'est pas tellement, à mon avis) et donne une bonne vision de ce que peut vivre un(e) élève qui se trouve être dans cette situation.

Encore une fois, la fin m'a laissée sur ma faim, je vais me plonger rapidement dans le cinquième tome !


Tome 5, 192 pages : J'ai bien aimé ce cinquième tome où Ayumu voit une lueur d'espoir grâce à Hatori, qui lui donne envie de se battre et de cesser de se laisser faire ! Le personnage commence à évoluer et à prendre sur elle, et j'ai trouvé ça très bien.

Malheureusement, elle va encore en vivre de dures dans ce cinquième tome. 

Les évènements qui ont lieu nous laissent entendre que, malgré le soutien de Hatori, les galères d'Ayumu sont loin d'être terminées et ses tortionnaires n'en ont pas fini de lui faire baver... 





Tome 6, 192 pages : Il y a quelques années déjà, j'avais lu les premiers tomes de cette saga, que j'ai enfin eu l'occasion de poursuivre. Mes souvenirs étaient un peu flous, mais ça m'est revenu assez facilement dès les premières pages (d'autant qu'on nous rappelle au début du livre qui sont les personnages). 

Cette fois, Ayumu va faire appel à une professeure, qui ne va pas du tout réagir. Quant à une autre, voulant bien faire, elle va empirer la situation vécue par la jeune adolescente... Ainsi, l'autrice pointe du doigt le manque de formation au sujet du harcèlement dans les lycées au Japon (et dans de nombreux autres pays, d'ailleurs, comme la France). 

Malgré l'intervention d'un élève et le soutien de sa nouvelle amie Hatori, les choses vont de mal en pis pour Ayumu, et la violence des autres à son égard augmente au fur et à mesure... 

C'est une série que je trouve très bien pour parler de la violence en milieu scolaire, et je suis ravie de la reprendre. 


15/20

Tome 7 (192 pages) : Après la fin du précédent volume, j'étais impatiente de lire celui-ci - que j'ai dévoré - et j'ai été très surprise du tournant que prenait la série. 

En effet, Katsumi se fait attaquer dans la rue et est terrorisé, ce qui finit par nous montrer à quel point Manami déteste Ayumu et Hatori... et ce dont son nouvel amant est capable. L'action s'enchaînait si vite que je n'ai pas vraiment eu le temps de comprendre ce qui se passait en arrivant à la fin de l'histoire...

J'ai trouvé que ça manquait cruellement de crédibilité. L'autrice nous entraîne dans une violence inouïe, à peine croyable (surtout lorsqu'elle est perpétuée par des personnes si jeunes). J'ai été dérangée par ce qui se passait, ne sachant pas bien où Keiko Suenobu voulait nous emmener. 

En revanche, je suis vraiment curieuse de découvrir la suite, bien que je redoute ce qui va arriver à Ayumu et Hatori...

14/20

Tome 8 (171 pages) : Alors que je trouvais que le précédent tome était violent, celui-ci ne s'améliore pas... Ayumi et Miki Hatori  sont toujours prisonnières et la situation ne semble pas s'arranger pour elles... Petit à petit, Akira et sa bande montrent leurs vrais visages : celui de jeunes hommes capables de tout, et surtout du pire... 

C'est probablement le volume le plus sombre jusqu'à présent. Il y a peu de dialogues, mais tout se joue sur les images, parfois - trop - dures. Je ne sais pas bien où Keiko Suenobu souhaite nous emmener, mais j'apprécie de moins en moins la série... Pour moi, elle s'éloigne vraiment du thème principal, le harcèlement scolaire, ou, du moins, l'intrigue devient de moins en moins réaliste... 

C'est pour le moment sans grande conviction, mais surtout avec curiosité, que je vais poursuivre, sans savoir si, finalement, je vais finir cette saga qui, bien qu'intéressante, me met de plus en plus mal à l'aise.

13/20

7 commentaires:

  1. Hélas je n'aime pas les mangas :/

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  2. Ce manga ne me tente pas ( je le regarderai peut être en Drama ^^ )
    Sweetness

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  3. j'avais commencer la série mais je ne l'ai jamais lu x) je vais peut être me laisser tenter et le lire.

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  4. Mouais.. Je ne pense pas lire ce manga.

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    1. Essaie, ou juste le commencer. tu verras il est incroyable.
      au pire commence par le drama. tu ne le regretteras pas!

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  5. Je suis pas très Shojo, mais je crois que je vais lire celui là ! Le synopsis me donne envie ! Je note :)

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